La formation linguistique : investissement ou dépense ? Quels critères pour en évaluer l’efficacité ? Face aux exigences (nécessaires) de retour sur investissement, les équipes 7Speaking vous éclairent. Découvrez les KPIs essentiels pour piloter vos programmes et convaincre vos décideurs de leur valeur stratégique.
#1 – La progression individuelle : transformer l’apprentissage en performance
Ce qu’il faut mesurer : évaluez l’évolution du niveau linguistique selon le CECRL avant, pendant et après la formation. Complétez cette évaluation par des mesures de l’acquisition de compétences spécifiques liées au contexte professionnel (vocabulaire métier, aisance dans des situations professionnelles types).
Comment l’exploiter : analysez la progression individuelle pour identifier les points forts et les axes d’amélioration de chaque apprenant. Utilisez ces données pour adapter les parcours de formation et proposer des modules de renforcement ciblés. Mettez en évidence le gain de compétences (ex : passage du niveau B1 au B2) et reliez-le à des indicateurs de performance métier pour démontrer votre ROI.
Outils recommandés : : tests standardisés CECRL (comme le TOEIC ou CLOE), évaluations des compétences professionnelles (mises en situation, jeux de rôle), plateformes d’apprentissage avec suivi de progression intégré, questionnaires d’auto-évaluation, entretiens structurés avec des formateurs.
#2 – Le taux d’adoption : convertir les inscriptions en engagement
Ce qu’il faut mesurer : calculez le ratio entre le nombre de licences attribuées et les comptes effectivement activés dans les premières semaines du programme.
Comment l’exploiter : analysez les écarts d’adoption par département ou niveau hiérarchique pour identifier les freins spécifiques à l’engagement. Concentrez-vous sur les groupes à faible taux d’activation pour déployer un onboarding personnalisé qui explique clairement les bénéfices concrets de la formation. Utilisez ces données comparatives pour ajuster votre stratégie de communication et optimiser le processus d’intégration des nouveaux apprenants.
Outils recommandés : tableaux de bord d’activation des comptes, enquêtes ciblées auprès des non-adoptants, sessions de présentation adaptées aux différents profils d’apprenants.
#3 – L’assiduité : transformer l’engagement initial en habitude d’apprentissage
Ce qu’il faut mesurer : suivez le taux d’apprenants actifs sur base hebdomadaire, mensuelle, ou trimestrielle, et regardez le temps moyen consacré à l’apprentissage et le respect des parcours pédagogiques établis.
Comment l’exploiter : segmentez les données par profils d’apprenants pour identifier les patterns de réussite et déployer des actions de motivation ciblées. Implémentez des rappels automatisés ou des challenges d’équipe pour les groupes à faible assiduité.
Outils recommandés : statistiques de connexion à votre plateforme, suivi du taux de complétion des modules, nombre d’heures passées en cours ou sur la plateforme, mesure des intervalles entre sessions d’apprentissage.
#4 – La satisfaction utilisateur : transformer l’expérience en adhésion durable
Ce qu’il faut mesurer : évaluez la perception des utilisateurs sur les aspects déterminants du programme : qualité des formateurs, pertinence des méthodes pédagogiques, applicabilité professionnelle des contenus.
Comment l’exploiter : utilisez ces données pour affiner votre dispositif et négocier des ajustements avec votre prestataire. Identifiez les formateurs et méthodes plébiscités pour capitaliser sur les meilleures pratiques à l’échelle de l’organisation.
Outils recommandés : enquêtes de satisfaction à l’issue des cours ou modules clés, entretiens qualitatifs avec un panel représentatif d’apprenants, questionnaires d’évaluation comparant attentes initiales et résultats perçus.
#5 – L’impact opérationnel : transformer les compétences linguistiques en avantage concurrentiel
Ce qu’il faut mesurer : évaluez les changements tangibles dans l’activité professionnelle quotidienne des collaborateurs formés. Concentrez-vous sur des indicateurs concrets comme l’évolution du nombre de réunions menées en langue étrangère, la prise de nouvelles responsabilités internationales, la réduction des délais d’exécution sur des projets multiculturels ou encore la diminution du recours à des services de traduction externes.
Comment l’exploiter : établissez des corrélations entre les progrès linguistiques et les indicateurs de performance métier. Selon la fonction, analysez l’évolution de la satisfaction des clients internationaux, le développement de nouveaux marchés étrangers ou la participation accrue de vos équipes aux événements internationaux.
Outils recommandés : entretiens structurés avec les managers, questionnaires d’auto-évaluation de la confiance en contexte professionnel, suivi du volume de documents produits directement en langue étrangère, analyse comparative des coûts de traduction avant/après formation, et tableau de bord des initiatives internationales prises par les collaborateurs formés.